Il y a des choses très importantes à retenir de l’intervention de l’honorable Tembos Yotama lors du dialogue civilo-militaire de Vuhira. Dimanche 12 mars, l’élu a choisi des mots justes pour condamner la généralisation, sur toute une communauté, des accusations de collaboration avec les ADF. Pour lui, ceci est un acte stigmatisant mais surtout qui jette de l’opprobre sur le peuple.
Nous remercions la population, elle a brave la pluie, et la peur. Des politiciens escroc ne voulaient pas que ce meeting ait lieu au point que ils ont activé les bandit pour venir détruire le podium déjà installé le samedi, heureusement que les combattant qui ont passer nuit ont fait fasse à environs 8 personnes venus avec machettes couteaux et sticks de bois
“C’est notre lutte et notre engagement de redonner à la communauté sa traditionnelle image de peuples pacifiques et entrepreneurs. Ces accusations sont une manœuvre dilatoire des ennemis de la population qui accusent juste pour effacer les traces. Nous allons continuer à nous battre pour mettre fin à cette stigmatisation. Arrêtez de victimiser les victimes. Ce n’est pas honnête de faire porter aux victimes la responsabilité de leur souffrances”, dénonce t-il.
Pour Tembos Yotama, il est très outrageant, voire condamnable d’alléger que ce sont les nandes qui s’entre-tuent.
“Cette communication de l’armée frise la stigmatisation et c’est génocidaire. Si une brebis égarée, fils de la communauté, se retrouve dans les affaires ADF ou mai-mai, c’est son infraction et ça n’engage pas toute la communauté. Cessez d’avec cette stratégie mal pensée. Nous allons mener des actions parlementaires contre ça ça c’est de notre devoir et c’est le meilleur canal de nous faire entendre”, tape-t-il du point sur la table.
Au cours de ce dialogue franc entre civiles et militaires, l’auteur du “Rapport Yotama” a promis, comme il l’a fait pour la partie nord de la ville, de se battre pour que les innocents soient libérés et les coupables subissent la rigueur de la loi dans ce dossier collaboration avec les ADF.
“On doit éviter d’arrêter des gens juste pour les arrêter, sans le moindre respect des procédures. Et à la fin, même ceux qui sont innocentés sont soumis à des amandes. On est dans quel pays là ?”, s’interroge l’honorable combattant du peuple.
Des incidents mineurs
L’honorable Tembos Yotama a par ailleurs dénoncé le petit jeu des politiciens en mal de positionnement qui ont tout fait pour empêcher la tenue de ce dialogue.
“Nous savons qui ils sont. Ils doivent savoir que pour des questions de communauté, les rivalités sont inutiles. on doit plutôt agir ensemble. Ils ont démoli une partie du podium et blessé certains combattants de la Véranda Mutsanga qui heureusement les ont maîtrisés. Ils étaient une cinquantaine et tous armés de bois, machettes et couteaux. C’est de la politique de basse altitude lorsque des gens veulent barrer les initiatives des autres”, dénonce-t-il.
Les activités de Vuhira constituent une suite logique de l’initiative amorcée à Furu, dans le nord de la ville, pour renforcer à la fois le mariage civilo-militaire et l’appropriation communautaire de la sécurité.