Bien que ne faisant pas partie de quatre premiers élus de Butembo, Tembos Yotama est parmi les personnes qui ont plus de voix aux législatives du 20 décembre 2023. Comme la plupart d’autres candidats, il s’étonne que la CENI est tombée si bas en manipulant les voix même de ceux qui ne sont pas dans le top 4.

“Je suis aussi sidéré de voir que dans son document édulcoré à ses fins, la CENI nous attribué seulement 6000 voix petites voix. Ces résultats de la honte sont de loin réels car les PV à notre possession prouvent que nous avons eu 10 151 voix. C’est quand même grave lorsqu’en plus de nommer des gens, comme tout le monde le sait déjà, la CENI a même tripatouillé les voix de notre liste”, se désolé Tembos Yotama.

Pour lui, ce document montre noir sur blanc que la thèse du vol depuis les bureaux de vote se confirme de plus en plus.

“On n’est pas dans le top 4, mais les voix que nous avons nous placent à la 6eme place et c’est ça la vérité des urnes. Le reste, c’est le fruit du scandale de la CENI nationale avec ses complices locaux. Nous avons les preuves de la fraude électorale à Butembo… c’était planifié en l’avance”, chuchote le combattant du peuple.

Tembos Yotama compte continuer sa lutte même en dehors de Butembo en vue du bien de la population.

“Nous allons lutter avec la population contre les anti-valeurs. Nous allons nous battre notamment contre l’insécurité à Butembo, dans les territoire de Beni et Lubero. L’échec aux élections ne va pas impacter négativement sur notre travail de documentation des massacres de Beni avec le rapport Yotama. Le carnet d’adresses que nous avons eu pendant notre mandat va nous servir pour le plaidoyer…Je vais continuer mes activités de terrain et donc le Tembos que vous connaissez est resté le même”, laisse-t-il entendre.

Cellcom Tembos Yotama