Ce lundi 28 novembre, un groupe d’étudiants présentés comme ceux de l’Institut du Bâtiment et des Travaux Publics, IBTP, se sont appris au bâtiment de l’Institut Monseigneur Henri Prierard. C’était après avoir appris le décès inopiné d’un de leurs enseignants.
Vêtus en T-shirts avec mentions IBTP Butembo, ces étudiants ont commencé à tracasser la population en faisant payer de l’argent à toute personne qui voulait franchir les barricades qu’ils ont improvisées dans plusieurs artères de cette partie Est de la ville de Butembo.
“Ils ont tabassé les élèves et certains enseignants. Nous n’avons pas compris ce qu’il y a du rapport entre le décès de leur enseignant et la destruction des d’installations scolaires”, se plaignent les gestionnaires de cet établissement d’enseignement.
Le bilan fait état de plusieurs vitres cassées, la porte d’entrée endommagée. Plusieurs dispositifs en bois qui protégeaient les fenêtres du chantier de la chapelle ont été brulés par ces étudiants.
“Je dirai à ces étudiants de se rappeler les petites notions de civisme et de savoir vivre que nous leur apprenons à l’école », conseille Kasereka Kaheraya secrétaire du Syndicat des enseignants catholiques, Synecat.
Cette attitude de saccager une école pour une raison qui n’a rien à voir avec leur cible est à dénoncer dès lors que ça choque énormément les gestionnaires de l’école qui, du coup, devront engager des moyens non prévus.
“…il n’y aucune raison de s’acharner à une école simplement parce qu’un enseignant d’université est mort. Les autorités devraient remettre de l’ordre dans cet institut supérieur faute de quoi les dérapages continueront au risque de causer des dégâts humains alors que la vie est sacrée”, commente un enseignant de Henri Prierrard qui a requis l’anonymat.
Ces actes de vandalisme frisent un coup préparé. selon des informations à notre possession, les actes de ce lundi ont été précédés par d’autres la nuit dernière. Aussi, c’est la énième fois que ces étudiants s’apprennent à ladite école.
Elisha Kindy
Une bande de voyous. Ces étudiants se prennent pour qui au juste. C’est pas bien de casser le pont qui nous a servi de passage.