Dimanche 15 mai 2022 à Kinshasa, les deux députés frères, à savoir Tembos Yotama et Mbenze Yotama, ont pris part, aux côtés d’autres figures emblématiques de la politique de la RDC, aux obsèques de la mère biologique du notable Nande Mbusa Nyamwisi, décédée il y a quelques jours et enterrée à Beni, au Nord-Kivu. Sur place, Martin Fayulu, président de l’ECIDE, a saisi cette occasion pour glisser un message dans les oreilles des Yotama.
En présence d’autres élus du Nord-Kivu dont l’honorable Jean-Baptiste Kasekwa, élu de Goma, Martin Fayulu a fellicité les Yotama pour leur production, faisant ainsi référence aux publications qu’ils font sur les massacres de Beni et Irumu.
«…après la messe d’action de grâce dite en mémoire de la mère biologique d’Antipas Mbusa Nyamwisi à la cathédrale protestante du centenaire de Kinshasa, Martin Fayulu, en présence de l’honorable Kasekwa, a réitéré son encouragement à vos serviteurs Tembos Yotama et Mbenze Yotama dans leurs recherches sur l’épineuse question des massacres de Beni, Irumu et Mambasa », restitue à VERANDAMUTSANGA.ORG Honorable Mbenze Yotama.
Un autre message glissé dans les oreilles des Yotama est relatif aux causes des mssacres qui vont des milliers des victimes à l’Est de la RDC.
« Martin Fayulu a salué le contenu pertinent du « Rapports Yotama », de l’extrait intitulé « Etat de siège et ses paradoxes au Nord-Kivu et en Ituri » ainsi que le « Rapport Yotama actualisée qui vient de sortir. Ce qui est plus important dans la communication de Fayulu c’est le fait qu’il a mis un accent sur les causes de ces massacres de Beni et Ituri. Il nous a encouragé de faire une autre investigation plus pointue sur cet aspect parce que la paix doit revenir à tout prix dans la région », ajoute Tembos Yotama.
Le Rapport Yotama actualisé est fait de plus de 1300 pages sur lesquelles sont documentées les identités de 15 501 victimes des massacres de Beni et Irumu, les circonstances de leur exécution, leur tribu, leur répartition par sexe, âge et tous les détails importants.
« …C’est assez et si nous ne faisons rien, c’est-à-dire si nous ne prenons pas conscience politiquement et sur le plan citoyen, rien ne changera. Sortons du silence, parlons-en sans tabous », commente l’Honorable Tembos Yotama.
Rédaction VERANDAMUTSANGA.ORG