Véranda Mutsanga

Groupe de pression non violente

Effets du couvre-feu à Butembo : Ce que craignait l’honorable Tembos Yotama est arrivé

Byverandam

Jan 31, 2022
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Plusieurs dénonciations ont été enregistrées au sein de la population de la ville de Butembo au sujet des dérapages dans lesquels trempent des éléments de la police et de l’armée lors du couvre-feu. En effet, depuis l’incident à la bombe enregistré dans la ville de Beni le 25 janvier 2021, le gouverneur militaire avait ramené les heures du couvre-feu à 19h00.

Depuis bientôt près de deux semaines, l’honorable Tembos Yotama avait condamné toutes sortes de dérapages dans lesquels s’illustrent des forces de l’ordre dans la ville de Butembo. Les premiers détails de la mort du taximen la soirée de dimanche 30 janvier 2021 renseignent que s’illustre disparu serait mort de suite d’un accident qu’il a eu lorsqu’il était pourchassé par un groupe de patrouilleurs. Cette version est à la base d’un soulèvement des conducteurs de taxis motos qui ne veulent plus entendre parler de couvre-feu dans la ville de Butembo

Ces voix des conducteurs des taxis rejoignent l’alerte qu’avait donnée l’honorable Tembos Yotama lorsqu’il dénonçait les dérapages des éléments des services. L’Honorable Tembos Yotama appelait les autorités à revoir la mesure relative au couvre-feu dans la ville de Butemb. Il a plaidé pour que le couvre-feu soit ramené à 23h00.

L’honorable Tembos Yotama faisait remarquer qu’en plus de dérapages à l’actif des agents de l’ordre, des opérants nocturnes opèrent sans s’inquiéter, profitant de la situation car les habitants sont enfermés dans leurs maisons déjà à partir de 19h00.

Certains militaires et policiers arrêtent des civils avant même l’heure fixée par le gouvernement provincial en caractère militaire indique l’élu de Butembo. Des femmes qui proviennent du marché le soir, en sont selon les premières enquêtes, les victimes de ces dérapages des services de sécurité. L’honorable Tembos Yotama appelle les autorités militaires mises en place, dans le cadre la concrétisation de l’état de siège, à revoir cette mesure du couvre-feu. Il plaide pour que les autorités ajoutent au moins une ou deux heures pour le début du couvre-feu afin de permettre à la population bubolaise de regagner leurs domiciles en toute quiétude.

Rédaction VERANDAMUTSANGA.ORG

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