Véranda Mutsanga

Groupe de pression non violente

Depuis son lit de l’hôpital, Mutoyo Pendo réaffirme son engagement à faire large diffusion du « Rapport Yotama »

Byverandam

Jan 19, 2022
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Après avoir essuyé une pluie de balles alors qu’il présentait publiquement le « Rapport Yotama » sur les massacres de Beni, Mutoyo Pendo, donne de ses nouvelles. L’assistant parlementaire de l’honorable Tembos Yotama, député national, renouvelle son engagement et sa détermination à faire large diffusion de ce document, qui est une véritable mine d’informations.

Ce qu’il faut retenir dans ce feuilleton, c’est que Mutoyo Pendo dit avoir constaté que des personnes qui vivent de l’insécurité ne veulent pas que la population accède aux informations.

« Je suis en train de revivre le film que ces militaires nous ont tourné et je me demande pourquoi une telle agressivité en l’endroit des citoyens qui voulaient échanger sur les affres de la guerre », remémore Pendo.

La santé de Mutoyo Pendo, digne fils des Bashu, n’est plus à craindre, bien que les blessures qu’il a eues vont le maintenir sur le lit de l’hôpital où il bénéficie des perfusions.

« Je me sens très abattu. Je sens de fortes douleurs et à quelquefois, j’ai peur et je suis tout le temps angoissé. Je suis psychologiquement instable. Mais je vais m’en sortir. Ceux qui ont tenté de mettre fin à notre vie alors que ce que nous faisions, c’est pour le bien de toute la nation », indique Mutoyo Pendo, Assistant parlementaire de l’honorable Tembos Yotama.

Véritable chasse à l’homme

Certains bons citoyens qui participaient à l’activité publique dispersée à coups des balles sont traqués comme des rats sur l’ensemble de la commune rurale de Kyondo.

Que leur reproche-t-on alors qu’ils s’informaient sur le contenu du « Rapport Yotama » ? Qu’ont-ils fait de mal ? Jusques à quand vont-ils continuer de vivre dans la clandestinité et en cavale ? Voilà autant de questions que se posent certains membres de la Véranda Mutsanga, section de Kyondo.

En plus de ces personnes pourchassées, il y a d’autres qui sont détenues au cachot. Par exemple le chargé de sécurité du lieu où l’activité s’est déroulé reste au cachot « au motif qu’il a accordé de la place à ceux qui ont présenté le « Rapport Yotama ». Et pour qu’il soit libéré, il lui est exigé de payer des amandes évaluées à plus de 400 mille francs congolais. Quelle est donc l’infraction qu’il a commise ? Plusieurs autres citoyens de Kyondo sont placés dans les mêmes conditions d’injustice.

Pourquoi démolir le siège de la Véranda Mutsanga

Le siège de la Véranda Mutsanga section de Kyondo, dans le territoire de Beni, a été démoli par des éléments des forces de l’ordre. Les matériaux de construction et l’équipement ont été emportés. Cet acte est visiblement mal vu par les membres de la Véranda Mutsanga, visiblement pas prêts à baisser les bras.

« Démolir notre siège, c’est exagérer, dès lors que nous n’avons commis aucune infraction. Nous sommes pourtant ici pour renforcer la surveillance sécuritaire…Nous allons adopter des stratégies… », explique un membre de la Véranda Mutsanga section de Kyondo.

Rédaction VERANDAMUTSANGA.ORG

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