L’honorable Tembos Yotama, député national et candidat déclaré à la députation nationale, a eu de très fructueux échanges avec le nouveau commandant des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à Butembo et environs mardi 13 juin. L’élu de Butembo dit avoir retenu deux éléments essentiels lors de ces échanges. D’abord le fait que le colonnel Alain MAFUTA, commandant des FARDC, promet de maintenir le mariage civilo-militaire qui a produit ses résultats après les honorables Tembos Yotama et Mbenze Yotama aient mouillé les maillots pour la cause. Ensuite, le fait que le commandement de la position de Mihake rentre déjà dans la responsabilité du commandant-ville, ce qui n’était pas le cas tout ce temps durant.
Tembos Yotama explique la priorisation de sa rencontre avec le numéro un des FARDC à Butembo par son souci de voir être capitalisés et pérennisés tous les acquis et leçons apprises du mariage civilo-militaire dont il est l’un des pionniers incontestables.
“Nous sommes allés à sa rencontre d’abord pour la prise de contacts car c’est lui nouveau patron des forces armées dans la ville. Aussi, il fallait le briefer sur les efforts que nous avons fournis et que nous continuons de fournir pour que la collaboration entre la population et les forces de sécurité soit renforcée comme cela est en train de produire de bons résultats notamment dans la partie nord et dans la partie Est de la ville”, introduit Tembos Yotama surnommé honorable combattant.
Pour lui, il fallait aussi non seulement le faciliter pour son déploiement à Butembo mais surtout, il fallait lui montrer la charge qui l’attend mais aussi les attentes de la population vis-à-vis de l’appareil sécuritaire local.
“En notre qualité de député d’abord, mais aussi dans notre casquette de promoteur du mariage civilo-militaire, surtout initiateur des actions de sécurité à base communautaire à Butembo, nous avons salué la fin de la confusion longtemps décriée au sujet du commandement de la position militaire de Mihake. Il ne dépendait pas du commandement-ville, c’est à dire de Rughenda. Et cela a créé une confusion. Nous avons mené des plaidoyers auprès de plusieurs instances de prise des décisions, bien sûr que d’autres acteurs en ont fait aussi, et Dieu merci, l’équivoque été levé. En tant que notable du milieu, il fallait le briefer par rapport à tout cela de crainte que nos efforts soient réduits en néant et que la joie de nos électeurs du Nord de la ville ne soit pas de courte durée”, explique l’homme fort de Mutsanga.
Tembos Yotama dit saluer le sens d’ouverture du nouveau commandant de l’armée à Butembo, qui est prêt pour la poursuite des séances de renforcement du mariage civilo-militaire et surtout l’appropriation communautaire de la sécurité.
“En ma qualité de porte-parole de la population, je lui ai expliqué la vision. Il s’est montré favorable à se joindre à nous pour les rencontres de conscientisation de différentes couches de la population pour discuter sécurité vu que Butembo reste le seul oasis la paix dans la région et qui reçoit les déplacés de tous bords”, ajoute l’honorable combattant.
Pour rappel, c’est grâce à l’Honorable Tembos Yotama et son frère honorable Mbenze Yotama, sans ignorer aussi l’appui d’autres acteurs, que le mariage civilo-militaire a permis le retour de la quiétude sécuritaire à Mihake, jadis surnommé UKRAINE. C’est pareil pour Vuhira où plus rien ne marchait à cause de l’insécurité.
Tembos Yotama compte déposer sa candidature à la députation nationale le 29 juin et solliciter un deuxième mandat parlementaire pour continuer ses combats socio-politiques axés sur la sécurité.
Rédaction VM