L’heure est à l’évaluation de la journée du 8 mars dans la ville de Butembo. En effet, chaque groupe ou obédience politique ou religieuse a organisé la journée à leur manière. Tembos Yotama, qui a accompagné les femmes soutenant sa vision, ses actions et sa vision politique, se dit satisfait du niveau de conscience dont font montre ces mères et filles qui luttent avec lui.
“C’est toujours un plaisir d’être avec les amis de lutte lorsqu’ils ont besoin de toi. J’ai été avec toutes ces plus de 3000 lors de la célébration de la journée internationale de la femme. Ce n’est pas la première fois. En 2022, c’était pareil. Les mêmes femmes avec qui on a été l’année passée ont été là et d’autres se sont ajoutées. Ça nous dit quelque chose, même sur le plan politique”, lance Tembos Yotama.
D’où la raison pour lui de remercier toutes ces mamans qui ont été présentes, et absentes et qui le soutiennent et soutiennent son combat.
“Nous estimons avoir été vraiment dans les cœurs des mamans de la ville de Butembo. Nous avons assisté à un débordement par rapport résultat attendu. Dans les rues comme dans la salle, la participation a été beaucoup plus que ce qu’on attendait. Les participants se sont mis à l’extérieur car la grande salle Monde Juste était archipleine dans sa partie habituelle pour recevoir les gens et dans la partie étage. L’extérieur était aussi débordé”, se réjouit l’auteur du “Rapport Yotama”.
Tembos Yotama pense que toutes les femmes doivent agir de manière consciencieuse et se convaincre avant de se laisser emballer dans quoi que ce soit.
“…ça n’a pas été facile. Mais notre satisfaction, c’est que toutes ces milliers de mamans qui ont défilé avec nous sont réelles, c’est des membres actives et permanentes de différentes structures qui soutiennent notre lutte, à savoir la Véranda Mutsanga, la Dynamique Tembos Yotama, le Club de soutien à Tembos Yotama, Furu Révolution, etc. Nous avons échangé sur les problèmes du pays et le rôle de la femme notamment dans la veille sécuritaire et dans le développement socioéconomique de notre ville. Cet échange a abouti sur plusieurs orientations et nous en ferons le suivi. C’est un plaisir d’avoir des compagnons de lutte sincères qui ne sont pas recrutées pour des pagnes et autres matériels…”, opine l’homme fort de Mutsanga.
Pour d’aucuns, cette journée du 8 mars, à travers différentes manifestations organisées, a constitué une bonne occasion pour se faire une photographie des bases électorales féminines réelles.
Rédaction