Maitre Mbenze Yotama est un député provincial du Nord-Kivu, un des meilleurs élus et des députés les plus actifs de la législature en cours. Il est témoin oculaire et auriculaire des massacres de Kikyo qui aveint emporté, le 14 avril 1998, une centaine d’innocents, essentiellement Nande. Ce juriste chevronné attire l’attention de la communauté locale, nationale et internationale sur le fait que ce qui se passe dans la région de Beni et Ituri est une continuité de ce plan qui date de 1998.
En marge de la célébration du 24ème anniversaire des massacres de Beni, la Cellule de Communication de l’honorable Mbenze Yotama, député provincial, a fait une fracassante sortie médiatique qui a fait le tour du monde médiatique et des réseaux sociaux et qui continue d’attirer l’attention vu la pertinence de sa substance.
Dans cette publication qui figure parmi les plus partagées et commentées depuis le 13 avril 2022, le défenseur des droits de l’homme rappelle que si lors de ces massacres de Kikyo, plus de 100 personnes ont perdu leur vie en violation de l’article 16 de la constitution de la RDC et 3 de la DUDH, il y a lieu de déplorer que les tueurs aient élargi leur champ d’action jusqu’à Beni, Ituri et ailleurs.
« …vos serviteurs Mbenze Yotama et Tembos Yotama déplorent que depuis les massacres de Kikyo, les tueurs ont élargi leur champ d’action jusqu’à Beni, Ituri, etc. C’est ce que révèle le grand ‘’Rapport Yotama’’ sur les massacres de Beni et Irumu où Mbenze Yotama et Tembos Yotama respectivement député provincial et national, tous élus de Butembo démontrent, sans passer par le dos de la cuillère, l’extermination de la communauté Nande qu’ils ont qualifiée de Génocide silencieux… », peut-on lire dans cette publication.
Cette situation de Beni nécessite une réponse prompte et complète, ajoute la même publication.
«…si dans leur rapport de septembre 2022, Mbenze et Tembos yotama ont enregistré plus de 7 404 personnes massacrées à Beni et à Irumu, la flèche tourne par ailleurs vers le double de ce chiffre, à en croire le résultat très accablant des enquêtes du CP3D et de la Fondation Maitre Mbenze Yotama », lit-on dans cette publication.
Il est annoncé que les résultats des enquêtes du CP3D et de la Fondation Maîre Mbenze Yotama sur les massacres pendant l’Etat de siège seront très prochainement publiés dans le ‘’Rapport Yotama’’ dans sa version actualisée. En bref, cette documentation vient prouver à quel degré l’Etat de siège a montré ses limites au Nord Kivu et en Ituri.
Rappel des faits
La réalité c’est que ces massacres de Kikyo ont été perpétrés à la date du 20 février 1998 et du 14 avril 1998 après que le camp militaire de Kikyo avaient été attaqués par des miliciens. En effet, pour les massacres de Kikyo d’Avril 1998, votre serviteur Mbenze Yotama rappele que la population était séquestrée ou obligée de s’enfermer dans les maisons 4 jours durant soit du 14 au 17 Avril 1998 aussitôt que les militaires de AFDL avaient assimilé toute la population bubolaise à l’ennemi.
Durant cette période de fermeture de 4 jours dans les maisons, certains commandants militaires dont DJIMY, THIERY, et VALANTIN NDUMBA ABOGANA avaient fait successivement des déclarations graves radiodiffusées à la RTNC en assimilant toute la population bubolaise aux ennemis de la paix à ces termes:” watu ya Butembo wote muko adui, mwenye kutoka inje yeye ni adui…”
Plusieurs violations des droits humains ont été enregistrées dont les tueries, viols, inceste forcé, pillage, enterrer les gens vivants, tortures, etc. Par ex. à côté d’avoir enterré les gens vivants, les militaires de AFDL, ont contraint certains jeunes garçons de coucher avec leurs mères et ou leurs sœurs au vu de toute la famille et certains pères de familles de coucher avec leurs filles au vu de toute la famille, etc. Et ceux qui pourraient résister étaient directement tués sans discussion aucune.
Rédaction VERANDAMUTSANGA.ORG
avec la Cellule de Communication de l’Honorable Mbenze Yotama