« L’Etat de siège et ses paradoxes au Nord-Kivu et en Ituri », voilà le titre du document que l’Honorable Tembos Yotama vient de déposer dès ce vendredi 15 avril au niveau de différentes institutions de la République Démocratique du Congo. Les institutions ciblées par cette action parlementaire s’inscrivant dans le cadre du plaidoyer sont la Présidence de la République, la Primature, les Ministères de la Défense et de la Justice ainsi que les deux chambres du Parlement, à savoir l’Assemblée Nationale et le Sénat.

Il s’agit d’un extrait du deuxième volume du « Rapport Yotama » documentant les massacres de Beni et Irumu. Quel est l’objectif de cette documentation et pourquoi maintenant la parvenir aux institutions de la République ? L’honorable Tembos Yotama explique que l’heure est grave et que des mesures promptes et adaptées s’imposent vu la dégradation de la situation socio-humanitaire depuis l’instauration de l’Etat de siège dans la province du Nord-Kivu. Ce document contient des révélations accablantes sur les paradoxes de l‘Etat de siège qui a empiré la situation des paisibles citoyens, à en croire l’élu de Butembo.

« Nous étions sur le terrain dans le cadre des vacances parlementaires et nous avons vécu nous-mêmes les faits. Nous devons user du pouvoir nous donné par le peuple pour faire bouger les lignes », déclare l’Honorable Tembos Yotama.

Entretemps, le « Rapport Yotama » dans son deuxième volume révèle que depuis  le début de l’Etat de siège, plus de 5000 personnes ont été massacrées en territoire de Beni et dans les territoires voisins de l’Ituri. Cette version du Rapport sera bientôt rendue publique.

Rédaction VERANDAMUTSANGA.ORG