Véranda Mutsanga

Groupe de pression non violente

Oicha : De colossales sommes d’argent mises en jeu pour étouffer la Véranda Mutsanga ?

Byverandam

Mar 31, 2022
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Dans le territoire de Beni, les autorités s’activent pour mettre fin à la Véranda Mutsanga, section de Oicha. D’après les informations parvenues au site d’informations VERANDAMUTSANGA.ORG, un groupe des jeunes actifs dans ce groupe de pression non violente auraient été appelés au bureau de la commune où des sommes d’argent leur ont été promises s’ils décident d’abandonner la lutte dans laquelle ils sont engagés.

Dans un message envoyé depuis sa cachette, Kassapard Siviwe, membre influent de la Véranda Mutsanga, section de Oicha, en cavale depuis plus d’une année, confirme être au courant de ce plan qu’envisagent les autorités de la commune de Oicha. Tout en saluant la détermination et le courage de ces « combattants vérandistes » qui n’ont pas mordu à l’hameçon, il appelle à plus de vigilance parce que, fait-il savoir, les mêmes autorités auraient utilisé aussi les autres membres de la communauté, hommes et femmes, pour la même fin.
De même, ils auraient reçu la mission de retrouver le redoutable Kassapard Siviwe très connu dans la contrée pour ses actions acharnées contre l’insécurité à Beni.

Contacté à ce sujet, le bourgmestre adjoint de la commune de Oicha, Jean de Dieu Kibwana se dit être surpris par ces fausses nouvelles. Il ne reconnait même pas un quelconque contact avec des membres de la Véranda Mutsanga.

« Ils ont été appelés où et quand ? Par qui ? En tout cas, je n’en sais absolument rien. Il s’agit simplement des personnes qui veulent se faire de la valeur », a-t-il réagi avec un ton ferme.

Depuis plusieurs années, la Véranda Mutsanga, section d’Oicha ainsi que d’autres membres de la communauté, accablés  par l’insécurité à Beni, s’organisent pour dénoncer, conscientiser et organiser l’auto-prise en charge dans la sécurisation  de leurs villages et agglomérations respectives. Une démarche difficile très combattue par ceux qui sont dernière cette tragédie. Présents au sein de l’armée, la police et la classe politique, ces complices du malheur de la population organisent la chasse à l’homme contre les jeunes militants au sein des organisations les obligeant à vivre en clandestinité.

Rédaction VERANDAMUTSANGA.ORG

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