Véranda Mutsanga

Groupe de pression non violente

Actualisation du « Rapport Yotama »: Les auteurs appellent à la libre contribution de tout le monde…

Byverandam

Feb 11, 2022
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Le « Rapport Yotama » qui, jusqu’ici, est la seule documentation sérieuse des tueries de Beni et Irumu est en pleine actualisation. Les membres de l’équipe technique de production sont à pied d’œuvre pour les travaux de mise à jour. La première version qui, déjà, était complète jusqu’à la période qu’elle couvrait, a nécessité l’intégration de nouvelles données portant sur les événements qui se sont déroulés dans la période d’après. D’où l’appel à la contribution en termes d’informations de la part de quiconque a des renseignements.

Honorable Tembos Yotama qui chapeaute les travaux d’édition de la version mise à jour du « Rapport Yotama » précise d’emblée que plusieurs nouveaux événements se sont déroulés dans ces derniers moment d’après la publication de la « bible sur les massacres de Beni », comme d’aucun aiment surnommer la grande documentation.

Il explique que les chiffres sont déjà inquiétants car les données qui tombent du terrain prennent en compte tous les faits et toutes les victimes. Il pense que certaines informations utiles peuvent échapper à l’équipe d’investigations.

« Que ceux qui ont des informations sur les tueries, les massacres enregistrés dans les territoires de Beni au Nord-Kivu et Irumu en Ituri nous appuient. Nous voulons être le plus exhaustif possible, on ne veut rien laisser alors que nous pouvions y accéder. Nous sommes très ouverts et nous comptons sur toutes sortes de contributions. Ça peut être un appui moral, financier, logistique, même en termes de contribution technique… », sensibilise le député à la jaquette verte.

Comment contacter  et quoi apporter ?

Pour contribuer, les intéressés peuvent joindre l’honorable Tembos Yotama par ses coordonnées personnelles ou même celles de tous les autres collaborateurs. Cela se fait via email et même par appel téléphonique.

Les informations utiles sont notamment les identités des victimes, c’est-à-dire le lieu de massacre, la date, la situation géographique de l’incident (groupement ou chefferie), adresse physique de la victime. Tembos Yotama ajoute que le lieu du drame n’est pas obligatoirement le lieu des massacres.

« Le lieu où le massacre s’est déroulé n’est pas obligatoirement le lieu de résidence de la victime. Une victime peut être exécutée à Mutwanga par exemple alors qu’elle est de Butembo. Mais si on connait ses noms, don âge, son sexe, sa profession, au besoin sa tribu, sa résidence et le lieu du crime, cela peut être plus ou moins complet », précise-t-il ajoutant que les renseignements sur les probables auteurs du crime peuvent aussi beaucoup aider la documentation.

Rédaction VERANDAMUTSANGA.ORG

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