La Véranda Mutsanga, un groupe de pression non violente dont le siège est basé dans la ville de Butembo, soutient l’honorable Tembos Yotama dans sa requête demandant au Premier Ministre de placer sur la liste des priorités l’identification des migrants dans les territoires de Beni (au Nord-Kivu) et Irumu (en Ituri). 

Le 15 septembre 2021, l’Honorable Tembos Yotama, élu de Butembo, a adressé une correspondance au Premier Ministre. Cette correspondance a comme objet « Nécessité d’une enquête à l’identification des migrants dans les territoires de Beni et Irumu,» Dans cette correspondance, l’élu de Butembo fait un rappel sur le Conseil des Ministres du 11 juin 2021, qui avait précisé que des membres de la communauté BANYABWISHA seraient impliqués dans les atrocités en cours dans cette partie Est de la RDC.

L’honorable Tembos Yotama base sa requête également sur une note circulaire datant de 2016 et dans laquelle le Gouverneur de Province du Nord-Kivu avait suspendu les déplacements de ces peuples difficiles à identifier.

S’appuyant sur d’autres documents officiels pertinents, l’élu de Butembo regrette par ailleurs qu’aucune action n’ait été menée dans le sens d’identifier ces peuples “qui sont aperçus dans les vidéos de propagande et violentes”.

“…ce qui se passe dans les territoires de Beni et Irumu découle d’un plan concocté quelque part pour permettre le déversement des populations aux origines inconnues dans les espaces du territoire national…”, avance l’honorable Tembos Yotama.

La Véranda Mutsanga, structure œuvrant pour la vigilance, la surveillance et la dénonciation populaires demande ainsi donc au Premier Ministre d’accorder une attention particulière à cette requête du député Tembos Yotama.

“Nous sommes convaincus que si on suit de près cette question, quelque lumière sera trouvée sur cette problématique des massacres. D’où la nécessité pour le gouvernement congolais de prioriser cette requête”, explique Léonce Akilimali, membre influent de la Véranda Mutsanga.

Pour sa part, Gloire Muhugho, alias Kitswiri, un autre membre de la Véranda Mutsanga, estime que les autres députés élus de la région, devraient appuyer cette démarche, car la sécurité n’a pas de couleur politique.

“L’insécurité a des conséquences sur nous tous, sans tenir compte des couleurs politiques”, argumente ce cadre de la Véranda Mutsanga.

CellCom Véranda Mutsanga