Honorable Tembos Yotama dans sa casquette de défenseur des droits du peuple ne pouvait pas rester calme et stable après que des casques bleus de la MONUSCO ait fait un bain de sang dans la partie Est de la RDC, avec un acte de sabotage des frontières à Kasindi. L’élu de Butembo a fait une sortie médiatique réussie qui fait couler ancre et salive dans l’opinion publique. Qu’est-ce que l’honorable Tembos Yotama a réellement dit devant la presse de Butembo ? Un certain nombre de points sont ressortis dans cette communication qui du reste exprime la colère de l’homme à la jaquette de couleur verte, prêt à tout pour défendre les intérêts de ses électeurs.

Tembos Yotama a d’emblée regretté que les citoyens continuent à périr dans la région alors que des voix ne cessent de se lever de partout. Tembos Yotama a ensuite rappelé que ce qui se passe aujourd’hui avec la MONUSCO, aujourd’hui porteuse d’une emprunte de tueuse et pilleuse, a déjà été dénoncé depuis longtemps après des évidences de ses défaillances. En d’autres termes l’homme de Mutsanga est d’avis que la MONUSCO doit dégager du sol congolais dès lors que plusieurs milliers de personnes aient péri dans l’espace Nande depuis plus de deux décennies.

Au cours de cette sortie médiatique, Tembos Yotama  a rappelé qu’il est dit clairement dans son dernier rapport sur les massacres de Beni, Irumu et Mambasa que les casques bleus de la MONUSCO seraient parmi les auteurs des massacres des civils attribués par présomption aux rebelles ADF. Pour lui, toutes ces morts inutiles que vient d’orchestrer la MONUSCO lors de ce cycle de manifestions contre elle ne fait que confirmer les témoignages des victimes contenus dans ce rapport.

«Ces manifestations anti-MONUSCO constituent l’expression la plus ultime d’une population d’une population longtemps soumise aux souffrances dépassant l’insupportable. Malheureusement, un peu comme le redoute le peuple, la MONUSCO n’a pas tardé à faire usage d’armes à feu et tirer à bout portant sur les civils non armés »,  déclare Tembos Yotama.

Tembos Yotama regrette que des gens censés protéger les civiles sont les premiers à tirer sur ces mêmes civiles.

« C’est un bilan très lourd jamais enregistré dans les manifestations publiques à l’Est de la RDC…Et cela doit interpeler», fait savoir ce député national estimant que ces casques bleus.

L’auteur du « Rapport Yotama » appelle ainsi le président de la République à prendre des mesures courageuses et précisément, de rompre d’avec la MONUSCO.

« Excellence Monsieur le Président, tout changement a un prix à payer. Vous avez eu le courage de rompre avec la coalition FCC-CACH, vous avez eu le courage de pointer du doigt accusateur le Rwanda comme celui qui entretient l’insécurité et qui fait égorger les congolais à l’Est de la République démocratique du Congo. Certainement, la rupture avec la MONUSCO suivie de la désinfiltration de l’armée, de la police et des services de renseignement et autres institutions infiltrées par le Rwanda et l’Ouganda aura un prix à payer», souhaite-t-il.

Par ailleurs, le député national Tembos Yotama reste convaincu que l’autoprise en charge populaire reste la dernière option qui sauvera le pays.

Rédaction VERANDAMUTSANGA.ORG