C’est un élément de satisfaction de la Véranda Mutsanga de voir le Collectif des Propriétaires et Taximen des Motos (COPTAM Goma) prendre le taureau par les cornes en déclenchant une traque des infiltrés qui se déguisent en taximen. A travers Patrick Ricky Paluku, son Coordonnateur dans la Ville de Goma, la Véranda Mutsanga avait lancé une série d’alertes face au fait que ces infiltrés seraient à la base de la montée de la criminalité et des cas d’accident dans la ville de Goma. Cette prise d’action de COPTAM est un signe de responsabilité du COPTAM et surtout un signe que le message de la Véranda Mutsanga n’est pas tombé dans les oreilles des sourds.
« Nous saluons l’engagement du COPTAM par son Président qui vient de déployer ses contrôleurs sur le terrain en vue de traquer et dénicher les suspects et infiltrés qui se déguisent en taximen », écrit Patrick Ricky Paluku sur son statut WhatsApp et son profil Facebook.
Cet homme très connu dans la ville de Goma pour ses actions de défense des droits de l’homme et de la population dénonce par ailleurs l’attitude de certaines parties prenantes dans la solution à cette problématique d’infiltration au sein de la classe des taximen de Goma et qui trouvent des justifications qui ne tiennent pas du tout debout.
« Nous condamnons la déclaration de Bin Kasongo qui tolère ces suspects en reconnaissant que ce sont des motards rwandais qui fuient la situation économique de chez eux… », dénonce le combattant du peuple Patrick Ricky Paluku.
Il interroge sur le pourquoi de ce déversement des sujets rwandais sur le sol de la RDC alors qu’ils sont à la base du malheur imposé aux congolais pour leur hospitalité.
« …c’est de cette façon que les massacres de Beni ont commencé avec les déplacements massifs des sujets rwandais et autres aux origines douteuses vers les zones devenues aujourd’hui sinistrées, à savoir Beni et Irumu. Prenons garde… », conscientise-t-il.
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Pour être pratique, Patrick Ricky Paluku formule des conseils en l’endroit des membres de la communauté de Goma. Il s’agit de conduire le taximan suspect jusqu’au poste de police afin que les services de sécurité se chargent des personnes de cette catégorie.
« Si un taximan semble tergiverser lorsque vous lui demandez de vous prendre, alors commencez à observer ses mouvements et faites en sorte qu’il vous amène jusqu’au niveau de la police et présentez-le à la police. Là, vous aurez contribué à la lutte contre cette infiltration », conseille Patrick Ricky Paluku.
Rédaction VERANDAMUTSANGA.ORG